Un rythme d'enfer!

Au bout de ces deux semaines de vacances je passe mes 24ème exams (si! Si! Je vous le jure!) depuis mon entrée à la fac et à chaque fois le même scénario se répète:
Au cours du semestre, je ne fous rien et je ne suis pas à jour, c'est déjà bien si j'assiste à la moitié des cours (en fait j'exagère un peu mais il est vrai que j'ai un gros problème avec la séance de 8h) donc je suis censé souquer dur pendant la période de révision (Comme le dit si bien un ami de mon père, dans mon cas il s'agit de visions plutôt que de révisions) pour espérer me rattraper et réussir mes exams.
Malheureusement même là, la réalité est tout autre : dès le premier jour monsieur a la flemme, monsieur se dit: "c'est pas grave, je bosserai demain", le deuxième jour pareil, le troisième aussi, etc. Et voilà une précieuse semaine d'écoulée: bonjour le stress!
Vous seriez tenté de dire qu'à force d'enchaîner les exams, j'ai fini par m'avouer ma paresse et par la considérer comme une constante inébranlable, cela n'est nullement le cas:
A la fin de chaque exam que je passe je me dis:"plus jamais ça! Dorénavant je serais à jour et je ne raterai plus le moindre cours" Tu parles!
Ne désespérant pas, j'établis au début de chaque période de révision un planning utopique de boulot (ce que j'appelle mon plan de bataille et qui consisté à inscrire les jours de la semaine et y allouer les matières à préparer); le plus drôle c'est que j'arrive à respecter ce planning, vous trouvez cela contradictoire avec tout ce qui a précédé?! Et bien non! L'explication est toute simple: le planning s'adapte à mon rythme, en d'autres termes chaque jour il est réécrit pour s'adapter au retard que j'ai accumulé et ainsi au dernier jour des révisions il devient conforme à la triste réalité.
Triste réalité car pendant la période des exams ma vie se transforme en cauchemar : stress, à peine 2 heures de sommeil par nuit (je me couche à 2h et je me réveille à 4h pour terminer de préparer la matière que je passe à 8h), plus le temps de m'alimenter comme il le faut, overdose de caféine, etc.
J'ai eu beau culpabiliser, me remettre en question et de prendre de bonne résolutions (cités préc) je n'ai pas réussi à changer: je suis fait comme cela! Et cette note est là pour me le rappeler des fois que je suis pris par le fantasme de devenir un être sérieux et discipliné.

Coucou

En visitant mon blog tout à l'heure, je me suis rendu compte que je n'avais rien publié depuis des lustres, ce n'est pas le manque d'inspiration qui en est la cause ni le fait d'avoir été un peu occupé ces derniers temps mais c'est dû à une flemme indescriptible.
J'ai bien quelques brouillons dans mon disque dur et j'ai même une note toute prête (depuis des semaines) mais je n'ai pas trop envie de les publier et cela pour certaines raisons:
- Je les ai écrit dans un moment de déprime que je ne vis plus en ce moment (oh ça viendra avec les révisons et le stress c'est garanti).
-Je suis un peu radin sur les bords, je préfère les garder quand ça sera la dèche question inspiration.
-Pour la note en question, elle évoque une situation révolue et exprime des sentiments que je ne ressens plus, il est fort probable que je la publie un de ces jours mais là je n'en ai pas envie.
Voilà, une petite note pour faire un petit coucou et dire que je suis toujours là, à bientôt.

La bonne dame et le poulet

Cela fait maintenant plusieurs semaines que la poisse me colle à la peau, (normal me direz-vous, je m'appelle iznogood), chaque jour passé m'apporte son lot quotidien de déconvenues, de coups de gueule et de bobos de toutes sortes.

Aujourd'hui donc ne dérogea pas à la règle: réveil difficile comme d'habitude (voir mon post sur la question), je me fais chier en cours et je me dispute avec une amie pour des broutilles, bref la routine quoi!

Je rentre chez moi histoire de décompresser et là comble de malchance, je me fais choper par un poulet pour un stop que je n'ai soi-disant pas respecté (j'étais prêt à engager le bras de fer avec lui pour débattre de la question) ; il me dit donc d'attendre, le temps qu'il verbalise la bonne dame qu'il avait arrêté avant moi…

Que dieu accorde longue vie à cette dame, c'est le prototype idéal de la ménagère à laquelle il vaut mieux éviter de chercher des poux: plus combative qu'un taureau dans l'arène, plus sourde que le professeur Tournesol lui-même et plus bruyante que l'intérieur d'une discothèque. Le pauvre agent avait beau tenté de lui expliquer qu'elle avait commis une infraction et qu'il fallait qu'elle lui donne ses papiers rien n'y fit, la bonne dame à force de hurler, de gesticuler et de postillonner (je le suppose car le policier n'arrêtait pas de s'essuyer le visage) finit par avoir gain de cause : le pauvre policier excédé finit par la laisser partir.

C'est alors qu'il se tourna vers moi et qu'il me somma de partir à mon tour en pestant contre le destin qui lui imposa ce métier. Quand à moi j'étais bien tenté de polémiquer car de toutes façons je n'avais commis aucune infraction mais par un rare moment de lucidité (chui du genre très impulsif) j'ai eu l'intelligence de m'écraser et de partir très vite.

Encore une fois merci madame, grâce à vous mon papier rose plastifié (je ne l'ai toujours pas renouvelé) trône encore majestueusement dans mon portefeuilles et je viens de me rendre compte que j'ai cassé le cercle de guigne qui m'a empoisonné la vie si longtemps.

My apologies!

C'est étonnant à quel point le fait d'évoquer la religion et tout ce qui s'y rapporte peut provoquer comme réactions.

J'étais à cent lieues de penser que ma note déclencherait autant de passions et pourtant rien de très constructif n'en est ressorti: une polémique sans fin, des propos déformés, des susceptibilités froissées et finalement peu de tolérance, je ne généralise pas car il y'a eu tout de même certaines interventions de qualité dans un sens comme dans l'autre.

Je suis moi-même coupable au même degré que mes détracteurs, coupable d'avoir réagi de manière intempestive par rapport à certains propos (du reste très déplacés), je l'admets et j'en suis désolé mais en aucun cas je ne le regrette.

Pour certains je serais donc un mécréant, je le serai car j'ai osé critiquer certaines attitudes qui me révoltent, je le serai parce que je prône l'utilisation de ce si magnifique instrument qu'est le cerveau pour comprendre la religion et l'adapter à notre quotidien, je le serai car je milite pour qu'on ne suive plus aveuglèment les preceptes imposés par Zayd ou Amr... Et alors?! Quel mal y'a t'il à ça?!

Ou bien peut-être ai-je dit quelque chose qui serait matière à polémique et dont je ne me suis pas rendu compte?

J'ai beau la lire et la relire cette note, je ne vois pas, peut-être dois-je changer de lunettes ou peut-être ont t'ils simplement lu ce qu'ils avaient envie de lire…

Bref tout cela pour dire que je continuerai à voguer au grès de ma foi et de ma liberté de penser, n'en déplaise à certains mes excuses ne sont pas pour aujourd'hui, sorry!