samedi 3 mars 2007

La bonne dame et le poulet

Cela fait maintenant plusieurs semaines que la poisse me colle à la peau, (normal me direz-vous, je m'appelle iznogood), chaque jour passé m'apporte son lot quotidien de déconvenues, de coups de gueule et de bobos de toutes sortes.

Aujourd'hui donc ne dérogea pas à la règle: réveil difficile comme d'habitude (voir mon post sur la question), je me fais chier en cours et je me dispute avec une amie pour des broutilles, bref la routine quoi!

Je rentre chez moi histoire de décompresser et là comble de malchance, je me fais choper par un poulet pour un stop que je n'ai soi-disant pas respecté (j'étais prêt à engager le bras de fer avec lui pour débattre de la question) ; il me dit donc d'attendre, le temps qu'il verbalise la bonne dame qu'il avait arrêté avant moi…

Que dieu accorde longue vie à cette dame, c'est le prototype idéal de la ménagère à laquelle il vaut mieux éviter de chercher des poux: plus combative qu'un taureau dans l'arène, plus sourde que le professeur Tournesol lui-même et plus bruyante que l'intérieur d'une discothèque. Le pauvre agent avait beau tenté de lui expliquer qu'elle avait commis une infraction et qu'il fallait qu'elle lui donne ses papiers rien n'y fit, la bonne dame à force de hurler, de gesticuler et de postillonner (je le suppose car le policier n'arrêtait pas de s'essuyer le visage) finit par avoir gain de cause : le pauvre policier excédé finit par la laisser partir.

C'est alors qu'il se tourna vers moi et qu'il me somma de partir à mon tour en pestant contre le destin qui lui imposa ce métier. Quand à moi j'étais bien tenté de polémiquer car de toutes façons je n'avais commis aucune infraction mais par un rare moment de lucidité (chui du genre très impulsif) j'ai eu l'intelligence de m'écraser et de partir très vite.

Encore une fois merci madame, grâce à vous mon papier rose plastifié (je ne l'ai toujours pas renouvelé) trône encore majestueusement dans mon portefeuilles et je viens de me rendre compte que j'ai cassé le cercle de guigne qui m'a empoisonné la vie si longtemps.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

ça me rappele l'anecdote de la vieille dame qui se fait arrêter après avoir brûlé un feu, le policier conciliant lui demanda si c'était parce qu'elle était pressée, elle lui répondit :"Non vous n'y êtes pas! C'est parce que je ne vous avais pas vu!"; le policier amusé la laissa partir.

Roumi a dit…

[un autre ange qui passe :)))] @iznogood :
On est assez nombreux à être poisseux... :)
J'ai lu ta note sur ton réveil ; je dois avouer que c'est pareil pour moi : celui qui me parle dans les dix minutes qui suivent mon réveil commet un acte de guerre auquel je m'efforce de ne pas répondre. Mes yeux sont d'ailleurs mi-clos pour filtrer la lumière. C'est généralement après avoir fini mes tartines et mon bol de lait que je deviens un être civilisé et doué d'intelligence.
Pour le reste, je n'ai pas vraiment d'anecdotes vu que je n'ai pas conduit une voiture depuis près de six ans ; je ne me suis donc jamais fait arrêter au volant par les forces de l'ordre.

Iznogood a dit…

@l'ange qui passe1: très drôle, qq me l'a déja raconté, je me demande si ce n'est pas un mythe urbain :)
@l'ange qui passe2 ou Roumi :) Tu as très bien résumé mon état d'esprit le matin :)

vanilia a dit…

@iznogood:satrek rabbi walla rak fi 7ell w orbot m3a ddjej:-)

Anonyme a dit…

@vanilia: tu sais il suffir d'avoir des grains plein les poches pour s'en sortir :)