mardi 25 mars 2008

l'Iznogooday

D'habitude, le plus commun des mortels prends des résolutions dans certaines occasions (réveillon, son anniversaire, thourou, dfintou,… que sais-je moi?). Moi en me réveillant ce matin, j'ai décidé de décréter ce 25 mars comme une occasion de réjouissances et de fête pour ma propre personne d'abord et pour tous ceux dont l'humeur et le temps de chiottes pousseraient au suicide.
De ce fait je déclare donc l'instauration de l'Iznogooday chaque 25 Mars du calendrier grégorien. Ainsi votre vizir adoré (que dieu lui accorde longue vie et un harem bien approvisionné) a décidé, en ce jour béni, de prendre quelques résolutions pour son bien et par conséquent pour le votre sujets dévoués :
- Ne plus dormir jusqu'à ce que gueule de bois s'ensuive, 9H seront largement suffisants.

- Essayer de se réveiller de bonne humeur.
-Avoir l’air plus présentable en se rasant un peu plus souvent.

- Avoir trois repas par jour et arrêter de bouffer des cochonneries.

- Arrêter de fumer (oui encore).

- Arrêter de culpabiliser pour des choses dont il n’a pas le contrôle et se bouger le cul pour les autres.

- Ne plus hurler auprès de la demoiselle de la hotline de son cher fournisseur Internet à chaque fois que la connexion s’interrompt (putain je vais finir par sortir avec elle tellement je l’appelle).

- Publier des notes plus souvent (même si elles sont nulles à chier).

- Essayer d’élever son niveau de connerie et d’être encore plus futile (ça commence bien avec cette note).

jeudi 13 mars 2008

J'aimerai...

J'aimerai te faire croire que ton sort m'est égal et que, quand tu es devant moi, je regarde à travers toi.
J'aimerai te faire croire que le son de ta voix se confond avec le brouhaha de mon quotidien de citadin.
J'aimerai te faire croire que ton rictus n'éclaire plus l'obscurité de mes tristes matinées.
J'aimerai te faire croire que ma haine n'est pas ma nouvelle façon de t'aimer.
J'aimerai te faire croire que je ne suis pas frustré à l'idée qu'un autre puisse te toucher.

J'aimerai me faire croire que mes blagues salaces te font tomber dans la nostalgie de notre complicité révolue
J'aimerai me faire croire que l'indifférence que je feins à ton égard provoque en toi la même frustration que je ressens quand tu me frôles "accidentellement" par le bout des manches
J'aimerai me faire croire que la lueur que je crois percevoir dans tes yeux, quand nos regards se croisent, soit porteuse d'un certain message.
J'aimerai me faire croire que je resterai à jamais le seul à te comprendre et à pouvoir soulager ta peine


Et pourtant c'est moi qui ai prononcé la phrase fatidique, celle qui m'a condamné au bagne loin de ton cœur.

Dans ton infinie ruse tu m'as amené à parler en ton nom, à dire les mots que tu n'as pas osé prononcer et que je ne voulais pas dire.